Outils, conditionnalités pour faire respecter l’État de droit… que peut faire l’Europe ?

Feuilleter la Revue en ligne Par Fabienne Péraldi Leneuf, Vice-présidente « Stratégie Europe », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Les pères fondateurs n’avaient sûrement pas imaginé que des États membres de l’UE, après avoir choisi de rejoindre celle-ci, cèdent aux sirènes de l’illibéralisme ou s’engagent sur le terrain de la violation des principes de l’état de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux. Force est de constater que le postulat de l’irréversibilité et de l’inaliénabilité de l’engagement européen et des valeurseuropéennes s’est complètement inversé. Depuis la fin des années 1990 en Pologne, en Hongrie, au Royaume-Uni ou ailleurs, les populistes ont le vent en poupe, l’autorité des juridictions européennes, dont la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), est remise en cause, les démocratiesillibérales prospèrent. Pour contrer cette évolution, à côté des procédures classiques d’infraction devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) (articles 258-260 TFUE), des pare-feu ont

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