Mario Telò Professeur de sciences politiques à la LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali) à Rome et à l’ULB (Université libre de Bruxelles) [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F05%2FConfrontations-Revue-128-Revanche.pdf||target:%20_blank| »] L’accord atteint par le Conseil européen du 23 avril est inespéré, notamment, grâce au nouveau Fonds pour la relance économique doté de 1000 à 1500 milliards d’euros. Mais, la crise du Covid-19 permettra-t-elle de réconcilier les Italiens avec l’Union européenne ? Malgré oscillations et hésitations, l’UE semble vouloir sortir de la pire crise depuis 1929 par deux décisions politiques radicalement innovatrices : en premier lieu, le « keynésianisme européen » prôné par Jacques Delors depuis sa rupture avec Jean-Pierre Chevènement en 1983 qui revient à la une ! Et en deuxième lieu, le choix d’un renforcement du budget européen communautaire, qui passerait de 1 au 2% du PIB, toujours réclamé par Altiero Spinelli. Le degré d’innovation pourrait varier selon les moyens
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