Jacques Maire, député de la huitième circonscription des Hauts-de-Seine, et Vice-président de Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2022%2F06%2FPages-de-134-29.pdf||target:%20_blank| »] Certains déplorent l’incapacité de l’Europe à agir face aux problèmes du monde. Il lui manquerait une capacité à créer un rapport de force vis-à-vis de puissances agressives. Cela jouerait à l’avantage des États, ceux qui jouent le « hard power » : des superpuissances comme les États-Unis, la Chine, voire la Russie ; des pouvoirs et régimes autoritaires désinhibés comme la Turquie ou le Rwanda ; voire des démocraties utilisant la voix des armes comme Israël ou la France. La puissance est donc souvent perçue comme l’apanage des États, dans un concert westphalien où une union d’États souverains ne trouve pas sa place. Or, si l’Europe n’aligne pas les bataillons, elle dispose d’autres attributs de puissance. Encore faut-il les utiliser. L’Europe est d’abord une construction de droit.
Ce contenu est réservé aux abonné(e)s. Vous souhaitez vous abonner ? Merci de cliquer sur le lien ci-après -> S'abonner