Auteur : Benoît Thieulin ancien président du Conseil national du numérique, membre de la section des affaires européennes et internationales du CESE (Conseil économique social et environnemental) Benoît Thieulin, ancien président du Conseil national du numérique, revient sur les principales conclusions de l’avis qu’il a présenté en mars au CESE, préconisant, face à l’hégémonie des plateformes américaines (GAFAM) et bientôt de leurs concurrentes asiatiques (BATX), une politique de souveraineté européenne du numérique. Si l’outil numérique est porteur d’avancées indéniables dans de nombreux domaines, la « révolution tactile » a conforté dans l’Union européenne la position des géants américains du Web (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft – GAFAM) désormais talonnés par leurs homologues chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi – BATX). Cette position dominante conjuguée à des pratiques commerciales voire éthiques très éloignées des principes auxquels l’Union est attachée induit un enjeu majeur en termes de souveraineté. Pour l’UE, replacer la souveraineté au cœur
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