Patrick ARTUS Chef économiste de la banque Natixis [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F10%2FP25-Confrontations-Europe-123.pdf||target:%20_blank| »] Et si les salariés se révoltaient ? Le titre choc du dernier ouvrage de Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis, et de la journaliste Marie-Paule Virard analyse le malaise de salariés des pays de l’OCDE qui se vivent comme les perdants de la globalisation économique. Retour avec Patrick Artus sur cette « révolte douce » et sur son plaidoyer en faveur d’un capitalisme européen. Confrontations Europe : Dans votre livre, vous écrivez qu’entre les entreprises et les salariés l’idylle a fait long feu étant donné que les salariés « sont souvent mariés (avec l’entreprise) pour le pire rarement pour le meilleur » Pourquoi ? Patrick Artus : On évoque souvent le partage des revenus entre salaires et profits mais on semble avoir oublié un partage bien plus important, celui des risques entre actionnaires et salariés.
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