Par Anne Hidalgo Maire de Paris [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F07%2F11-Anne-Hidalgo.pdf||target:%20_blank| »] Initiée dès le Traité de Rome en 1957, la construction de l’Europe sociale a jusqu’à présent été laborieuse. Il a fallu attendre 1985 pour que le volet social soit progressivement pris en compte dans les politiques européennes sous l’impulsion de la Commission Delors. Souvenons-nous par ailleurs que l’adoption par la Commission européenne, le Parlement et le Conseil d’un socle européen des droits sociaux date seulement de… 2017. Les engagements pris cette année lors du Sommet social européen de Porto permettront sa mise en œuvre. Depuis des décennies, on explique cette lente construction de l’Europe sociale par la grande disparité existante entre les modèles sociaux des différents États membres, poussant ces derniers à conserver la maîtrise des questions sociales. Sans coordination et harmonisation, l’Europe sociale ne pourra se faire. Or, face à la montée des inégalités,
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