Par Corinne Balleix, Enseignante à Sciences Po Paris et autrice de Enjeux et défis de la politique migratoire européenne, Dalloz : Le sens du droit – LA REVUE #137 Dans la boîte à outils de la « dimension extérieure » de la politique migratoire européenne, quelle place revient à l’aide européenne au développement ? Pourrait-elle devenir un « levier » de contrôle des flux migratoires irréguliers ? Dès 2005, l’approche globale des migrations et de la mobilité de l’Union européenne, rénovée en 2012, fait de l’aide européenne au développement, avec l’ouverture de voies légales vers l’UE, un outil pour inciter les pays d’origine et de transit de migrants à mieux contrôler leurs flux, et à mieux réadmettre les personnes en situation irrégulière dans l’UE. L’aide au développement doit permettre de traiter les causes profondes des migrations irrégulières liées à la pauvreté, à la mauvaise gouvernance économique ou politique, au changement
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