Laurent GIOVANNONI Responsable Accueil et Droits des étrangers au Secours Catholique [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F04%2FP-24-25-Confrontations-Europe-n%C2%B0-121-PDF-BD.pdf||target:%20_blank| »] Les défauts du système d’asile européen sont connus de tous. Faire reposer la responsabilité de l’accueil des demandeurs d’asile sur les pays de première entrée, comme l’impose le Règlement de Dublin n’a fait qu’accentuer les tensions entre États membres et plonger les demandeurs d’asile dans des situations dramatiques. La Commission européenne en est à discuter de « Dublin IV », mais comment réformer un système intrinsèquement inopérant ? Faut-il réviser le Règlement Dublin ? Et faut-il vraiment tenter de le sauver ? Cette question vient à l’esprit lorsqu’on constate les désordres majeurs que provoque ce dispositif européen en matière d’asile. Le système Dublin repose sur deux principes établis dès sa conception en 1990. Le premier est simple : une personne ne peut demander l’asile que dans un seul pays européen, et cet examen
Ce contenu est réservé aux abonné(e)s. Vous souhaitez vous abonner ? Merci de cliquer sur le lien ci-après -> S'abonner