La politique migratoire de l’UE, facteur d’instabilité au Sahel ?

Fransje MOLENAAR Chercheure à l’Unité de Recherche sur les Conflits de l’Institut Clingendael [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F04%2FP-28-Confrontations-Europe-n%C2%B0-121-PDF-BD.pdf||target:%20_blank| »] Quel est l’impact des politiques de l’Union européenne pour gérer les flux migratoires dans les pays d’origine et de transit ? L’exemple d’Agadez au Niger, l’une des principales villes de transit des migrants d’Afrique de l’Ouest. Le processus de Khartoum de novembre 2014, l’accord de La Valette (novembre 2015), le « deal » UE/Turquie signé en mars 2016 : autant d’exemples qui illustrent l’approche sécuritaire de la politique migratoire de l’Union européenne, axée sur l’« exter­nalisation » de la gestion des migrants aux frontières extérieures de l’Europe. Ces accords se fondent sur l’idée que les pays de transit et même d’origine peuvent, pour le compte de l’UE, fermer leurs frontières aux migrants, les arrêter, les détenir dans des centres, et accepter les demandeurs d’asile déboutés. En contrepartie, les pays d’origine et de transit,

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