Le tournant « illibéral » en Hongrie et Pologne

Jacques RUPNIK Directeur de recherche à Sciences Po-Ceri, politologue, historien, spécialiste du monde russe et d’Europe centrale et orientale [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » css_animation= »bounceInRight » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F07%2FRevue-122-P5.pdf||target:%20_blank| »] Comment expliquer le repli nationaliste et eurosceptique de pays comme la Pologne ou la Hongrie, qui affichaient lors de leur adhésion un si fort soutien à l’Union européenne ? Le politologue Jacques Rupnik tente de décrypter ce courant « illibéral » qui souffle à l’Est de l’Europe mais pas seulement… Le spectre du populisme hante l’Europe. Toute l’Europe, même si dans les perceptions et la couverture médiatique prévaut la lecture d’un clivage Est-Ouest. Celui-ci est bien réel dans la crispation identitaire des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie) et leurs réponses à la crise migratoire. Il serait cependant erroné de limiter la poussée nationaliste et populiste au seul espace post-communiste. Le phénomène est transeuropéen, et à certains égards on

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