Michèle Grégoire Professeur à l’Université Libre de Bruxelles et avocate [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2022%2F11%2F22-23-MICHELE-GREGOIRE.pdf||target:%20_blank|rel:nofollow »] Pour avancer en terres inconnues, il est nécessaire de s’orienter à l’aide d’outils et d’instruments de mesure fiables. Cette réalité concrète s’observe également dans le domaine abstrait du droit. Les règles juridiques servent de balises, de plans et de boussole. Loin d’entraver l’initiative, elles l’accompagnent et font progresser les projets vers leur maturité et leur accomplissement. L’entrepreneuriat a besoin du droit pour exister. Sans encadrement, les énergies se perdent et les aspirations personnelles ou collectives se dissipent dans l’inconsistance. Les juristes sont des empêcheurs de tourner en rond. C’est un compliment. Dans un monde instable et même généralement hostile, l’Europe demeure probablement la seule promesse crédible de progrès et d’apaisement. Ses apports sont considérables. Ils sont encore trop souvent ignorés. Pour que le droit remplisse son rôle, il doit s’offrir avec
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