Patrick MESSERLIN Professeur émérite en économie à Sciences Po Paris, président du comité directeur du Centre européen d’économie politique et internationale [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F07%2Frevue-114-messerlin-p-20.pdf||target:%20_blank »] Les négociations du traité transatlantique* achoppent notamment sur la question de l’ouverture des marchés publics. Un sujet sur lequel Européens et Américains s’accusent mutuellement de protectionnisme. Sujet pour le moins épineux : l’accès aux marchés publics est conditionné par des décisions prises à un niveau national (les États) mais aussi « infra-central » (les régions, les municipalités). Les marchés publics aux États-Unis sont d’une ampleur considérable, et l’Union européenne s’est fixée pour objectif primordial d’ouvrir les marchés au niveau infra-central, afin que les entreprises européennes puissent participer aux appels d’offres fédéraux mais aussi subfédéraux. Pour traiter cette question, il est nécessaire de procéder à une évaluation honnête de la situation, présente et future. Il faut notamment examiner avec objectivité l’ouverture réelle des
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