Jean-François PILLIARD Président de la chaire dialogue social et compétitivité des entreprises de l’ESCP Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F01%2FP22-Confrontations-116-10.pdf||target:%20_blank »] Le socle européen des droits sociaux, qu’entend mettre en place la Commission Juncker, est d’autant plus important que l’Union est menacée par les multiples fractures entre les États membres. Mais, pour être efficace, il doit répondre à trois conditions. L’initiative de Jean-Claude Juncker de définir un socle social européen peut sembler paradoxale. En effet, l’Europe est la région du monde où les droits sont les plus nombreux et les protections les plus élevées. Ces droits sont inscrits dans de nombreuses directives, dans le Traité, dans la charte des droits fondamentaux, la charte sociale européenne. Bref, le « modèle social européen », cette jonction idéale de l’économique et du social, est notre marque de fabrique, ce qui nous distingue du reste du monde et singulièrement du monde émergent.
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