Sandrino GRACEFFA Administrateur délégué, SMart [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F05%2FInterface-107-Economie-collaborative.pdf||target:%20_blank| »] Le concept des coopératives de plateforme est attrayant, mais son développement se heurte à différents freins. Pour un cadre européen qui favorise l’innovation sociale Premièrement le modèle coopératif recouvre des réalités très diverses, allant des petites coopératives où des travailleurs mutualisent leurs outils de travail (comme par exemple des artisans coopérants qui partagent un four à céramique) aux chaînes de supermarchés Leclerc. Ensuite, la forme juridique n’est pas un gage de vertu : certaines coopératives mettent en oeuvre une gouvernance collective (horizontale) alors que d’autres ont un processus décisionnel plus « classique » (vertical). En outre, la coopérative de production impacte le rôle du travailleur: le double statut de travailleur salarié (donc subordonné) et de co-propriétaire du capital et/ou de l’outil de travail (donc entrepreneur), brouillant les catégories classiques, peut soit faire peur soit véhiculer
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