Par Patrick Artus Directeur de la recherche et des études, Natixis [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F07%2F08-Patrick-Artus.pdf||target:%20_blank| »] On peut considérer que les pays de l’OCDE ont, à cause de la crise de la Covid, mis en pratique la Théorie Monétaire Moderne (MMT, Modern Monetary Theory). Cette théorie est assez simple. Le déficit public est celui que le gouvernement estime nécessaire, pour répondre à une récession, ou pour mettre en place des dépenses publiques nouvelles qui sont jugées importantes. Pour éviter que le déficit public fasse monter les taux d’intérêt à long terme et affaiblisse l’investissement du secteur privé, il est financé par la création monétaire et non par l’émission d’obligations. Et pour éviter que cette politique fasse apparaître de l’inflation, elle est arrêtée juste avant le retour au plein emploi. C’est bien cette politique qui a été mise en œuvre dans les pays de l’OCDE avec la
Ce contenu est réservé aux abonné(e)s. Vous souhaitez vous abonner ? Merci de cliquer sur le lien ci-après -> S'abonner