Par Michel Derdevet Président de Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F07%2FCONFRONTATIONS-EUROPE_n%C2%B0131_p.3-EDITO.pdf||target:%20_blank| »] À l’heure où la Conférence sur l’Avenir de l’Europe engage ses travaux, et où notre pays prépare activement la présidence du Conseil de l’Union au 1er semestre 2022, il est plus que jamais nécessaire de souligner l’enjeu de disposer d’analyses, de décryptages et d’expertises de qualité, s’inscrivant dans le temps long. Nos amis britanniques le savent bien, qui « inventèrent» en 1884 le premier think tank, la Fabian Society, suivi en 1920 du Royal Institute of International Affairs, plus connu sous le nom de Chatham House. Pour nous français, l’exercice est plus complexe, car à la différence de l’Allemagne ou d’autres États membres, les laboratoires d’idées n’appartiennent pas à notre tradition politique, toute empreinte d’une relation directe avec les citoyens et d’une méfiance/défiance vis-à-vis de toute intermédiation. Et pourtant, à l’heure des infox et
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