L’externalisation, nouveau pilier européen de l’asile

Sara PRESTIANNI Spécialiste des questions de migrations, chercheure à ARCI (Italie) [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F10%2FP22-Confrontations-Europe-123.pdf||target:%20_blank| »] L’Union européenne a choisi de confier aux pays de transit et d’origine des migrants la gestion des flux migratoires et leur demande, à travers cette politique d’« externalisation » qui s’est accentuée après la « crise des réfugiés » de l’été 2015, de prévenir les arrivées de migrants en Europe. Sara Prestianni questionne les conséquences d’une telle politique. Des Fonds européens en échange de plus de contrôle aux frontières. Des réadmissions plus simples(1). Des expulsions accélérées. C’est désormais ce qui est au cœur des politiques d’immigration et d’asile, tant au niveau national que continental. L’objectif est clair : impliquer davantage les pays d’origine et de transit des migrants dans le contrôle des flux vers l’Union européenne. La dimension externe de l’asile et la migration commence à apparaître au début des années 2000 – comme

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