INTÉGRITÉ DES INSTITUTIONS – Affranchir le parlement Européen de sa dépendance aux intérêts organisés

Par Yiorgos Vassalos, Docteur en science politique de l’Université de Strasbourg et Consultant à Better Europe Public Affairs – LA REVUE #136. Même s’il ne concerne qu’une poignée d’euro députés, le «Qatargate» est un sérieux signal d’alerte tant pour l’Union européenne que le Parlement européen en particulier. Peu d’affaires se déroulant à Bruxelles ou Strasbourg ont suscité un tel intérêt médiatique et citoyen, au point de pénétrer les émissions humoristiques et la production musicale aux quatre coins de l’Union. Si les dégâts, en termes de légitimité politique, ne pourront être mesurés qu’après les prochaines élections européennes en 2024, le Parlement dispose d’environ un an pour réagir. Cette réaction n’est pour le moment pas à la hauteur des risques réputationnels tant elle demeure axée sur des mesures de transparence sans, en parallèle, les accompagner par de nouveaux dispositifs de coercition. Cet article propose, au contraire, une réforme qui viserait à changer

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