Carole ULMER Directrice des études, Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F01%2FP18-Confrontations-116.pdf||target:%20_blank »] Face au risque de stagnation séculaire et à la désindustrialisation, l’Union européenne mise sur la transition vers l’Industrie du futur, dite industrie 4.0(1). L’industrie 4.0, qu’est-ce donc ? Elle désigne l’intégration des technologies de l’informatique et de la communication dans les processus physiques (les « machines », les « usines »). Automatisation et robotisation, capteurs intégrés et réseaux connectés mais aussi économie de la fonctionnalité (quand Michelin propose, par exemple, une location de pneus sur la base d’un prix au kilomètre) et déploiement de services associés sont au cœur de cette révolution. Par exemple, lorsqu’Air Liquide lance son projet pilote d’usine du futur, Connect, l’entreprise vise à optimiser sa production et l’efficacité énergétique d’une vingtaine de sites français alimentant par canalisation des clients industriels en gaz divers. En adoptant cette révolution de l’industrie 4.0, les industriels entendent
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