László ANDOR Senior fellow à la Hertie School of Governance de Berlin, et ancien commissaire européen pour l’Emploi, les Affaires sociales et l’Inclusion [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2019%2F04%2F32P-CONFRONTATIONS-EUROPE-n125-PDF-BD-p11.pdf||target:%20_blank| »] Le déclin de la démocratie en Hongrie a plus d’une fois été dénoncé, mais sans que l’on prenne vraiment la mesure de la détérioration des conditions sociales dans le pays. Ces dernières années, la Hongrie a souvent été mentionnée comme exemple du reflux de la démocratie. Mais le Fidesz, le parti du Premier Ministre Viktor Orbán, n’est pas seulement en train de vider de sa substance l’État de droit, il remet aussi en cause le dialogue social et l’État-providence. La vie quotidienne des Hongrois est rythmée par la médiocrité croissante du système scolaire et la misère du système de soins. Depuis 2011, le pays connaît une vague d’émigration sans précédent, et il existe de plus en plus de
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