Par Jacques Galvani, Directeur général, Atlante France L’EUROPE PEUT-ELLE ENCORE RESTER DANS UNE FORME D’EXPECTATIVE EN MATIÈRE D’ÉLECTRIFICATION DE SON INDUSTRIE AUTOMOBILE ? Non. Parce que la recherche du bien commun passe par l’atteinte de l’objectif de réduction des gaz à effet de serre et de l’impact sur le climat ; parce que les évolutions technologiques qui accompagnent l’essor du véhicule électrique sont irréversibles – elles vont au demeurant bien au- delà de la seule technologie liée à son autonomie et à sa recharge. Dernier argument, et non des moindres, le temps où la demande chinoise était facteur de développement pour les constructeurs européens est révolu.En effet, Pékin, après avoir soutenu ses constructeurs spécialisés dans l’électromobilité pour répondre à la demande de son marché intérieur, déroule désormais une stratégie d’exportation dynamique. Depuis 2024, plus de 50 % des véhicules neufs vendus en Chine sont électriques.Ainsi, en 2023, l’Empire du Milieu,
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