Par Stefan Seidendorf, Directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg et administrateur associé de Confrontations Europe
Le 26 septembre dernier, les allemands ont voté pour élire leurs députés et choisir indirectement le successeur d’Angela Merkel après 16 années à la chancellerie.
Après une campagne qui n’a laissé que peu de place aux sujets européens, les résultats du scrutin n’ont pas clairement permis de dégager un vainqueur :
- SPD (sociaux-démocrates), Olaf Scholz : 25,74%
- CDU-CSU (chrétiens-démocrates), Armin Laschet : 24,07
- Grünen (écologie politique), Annalena Baerbock : 14,75%
- FDP (libéraux), Christian Lindner : 11,45%
- AfD (extrême droite), Alice Weidel et Tino Chrupalla : 10,35%
- Die Linke (extrême gauche), Dietmar Bartsch et Janine Wissler : 4,89%
Débute ainsi une période de tractation entre les différents partis pour permettre la formation de la prochaine coalition gouvernementale. Ses impulsions politiques auront des conséquences importantes sur l’agenda politique européen tant les partis divergent sur certains dossiers de fond : pacte de stabilité et de croissance, mécanisme d’ajustement carbone, Europe de la défense…
Retrouvez le décryptage de Stefan Seidenforf pour Confrontations Europe.