Michel FOUCHER Géographe et diplomate, titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (Paris) [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FRevue-n112-Des-frontieres-exterieures-pour-Europe-M-FOUCHER.pdf||target:%20_blank »] La représentation d’une Europe « sans frontière » est à la fois dangereuse et illusoire et ne permet pas de répondre aux défis de sécurité et d’enjeux migratoires auxquels est confrontée l’Europe. La convention de Schengen ne supprime pas les frontières mais les contrôles systématiques. Sur cette question des frontières, il faut une véritable cogestion à la fois nationale et européenne. À l’échelle du monde, l’Union européenne offre une situation géopolitique unique où se combinent quatre réalités frontalières distinctes. Elle a mis en œuvre le dispositif le plus avancé de libre circulation intérieure, en vertu de l’accord de Schengen. Elle est mise au défi de formuler une stratégie de gestion de ses limites externes au Sud du fait de pressions migratoires structurelles. Elle
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