Construire l’affectio societatis

Jérôme VIGNON Président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » css_animation= »left-to-right » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F03%2FP-08-Confr-et-Europe_117-3.pdf||target:%20_blank| »] L’Europe ne manque ni de raison de s’unir, ni de projets. Mais fédérer les peuples autour du projet européen exige de faire preuve d’esprit de fraternité. Construire l’affectio societatis De quoi l’Union européenne manque-t-elle le plus aujourd’hui ? Certainement pas de raisons objectives pour resserrer les rangs face à toutes les menaces qui s’accumulent. Sans doute pas non plus de projets mobilisateurs. Peut-être avant toute chose de ce que Jacques Delors nommait volontiers l’affectio societatis(1) et qu’en ces temps d’approfondissement du « récit républicain », j’aimerais appeler esprit de fraternité. Nous sommes devant un paradoxe en cet anniversaire du Traité de Rome. Ce dernier ne consacrait-il pas la promesse d’une « Union toujours plus étroite entre les peuples » ? Beaucoup ont voulu voir dans cette expression une référence voilée à

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