Marie-France BAUD
Directrice du bureau de Bruxelles de Confrontations Europe
Compte-rendu de la réunion du Groupe de travail Financement de l’économie du 18 avril 2016-
Avec :
– Pierre Allegret, responsable de politiques, Assurances et pensions, DG FISMA
– Jean-Marie Andres, senior economist, EUROFI
– Thierry Deau, CEO, Meridiam
Contexte
Le secteur des infrastructures fait partie intégrante de l’allocation d’actifs d’un nombre croissant d’investisseurs institutionnels. Ce nouveau support d’investissement provient de la rencontre de deux besoins : d’un côté, le besoin de financer des infrastructures nouvelles ou existantes, dont l’Europe a cruellement besoin, par du financement privé, de l’autre côté la demande des investisseurs institutionnels en produits d’investissement long terme attractifs. En effet, cette classe d’actifs offre les caractéristiques, en dépit de son hétérogénéité, de procurer une durée et un horizon d’investissement long terme, un rendement réel supérieur à celui des placements obligataires, une diversification et une faible corrélation aux marchés financiers, une prime de non-liquidité avec un risque en capital assez faible. Toutes caractéristiques requises par les investisseurs de long terme (assureurs, mutuelles, fonds de pension notamment) à la recherche de nouveaux types de placement dans leurs portefeuilles d’investissements. Mais alors que ce secteur est à même de fournir des investissements de long terme aux projets d’infrastructures, soit par des prises de participation soit sous forme de prêts, il alloue moins de 1% du total de ses actifs à ce type d’investissement. Une modification vient d’être apportée au cadre de Solvabilité II pour alléger les exigences de charge en capital liées à de tels investissements. Peut-on aller plus loin en créant des sous classes d’actifs infrastructures sectorielles et affiner la règlementation prudentielle en conséquence, en fonction des risques encourus?
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