Par Jean-Louis De Brouwer, Président de l’Institut Egmont English version bellow Sujet clivant s’il en est, l’immigration est généralement considérée comme un des enjeux déterminants de toute élection. Ce postulat semble devoir s’appliquer de manière universelle, quels que soient le contexte géographique ou le niveau du scrutin concernés. De prime abord, il n’en va pas différemment pour ce qui concerne l’échéance européenne du 9 juin, tant les conclusions de diverses en quêtes sur les intentions de vote que les résultats de récentes élections dans certains États membres consolident l’hypothèse d’un déplacement du centre de gravité du système poli tique européen. Et le sentiment d’une réponse insatisfaisante aux défis de l’immigration n’y serait pas pour rien. La nécessité absolue d’entraver une telle évolution était d’ailleurs un des principaux arguments des acteurs politiques et institutionnels, déterminés à aboutir, coûte que coûte, à un accord sur le Pacte asile et migrations. C’est maintenant chose faite,
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