Martin KOOPMANN Directeur exécutif de la Fondation Genshagen [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F07%2Frevue-114-koopman-p-7.pdf||target:%20_blank »] Le vote britannique en faveur du Brexit a créé un vent de panique au Royaume-Uni comme dans le reste de l’Europe. Il est temps de tirer les leçons de la désaffection des citoyens vis-à-vis de l’Union européenne et d’aller de l’avant. Le retour à la case départ en politique européenne est impossible. Après le Brexit, certaines voix laisseraient entendre que nous pourrions retrouver les débuts de la construction européenne pour enfin nous « libérer du monstrueux » qu’incarne l’Union européenne aujourd’hui, comme l’écrivait un euro-critique allemand après le vote britannique. Or, il n’y a pas de retour possible, mais la césure est profonde. Nous aurions dû être mieux préparés à ce 23 juin 2016 : les électeurs britanniques n’ont rien fait d’autre que pousser à l’extrême un processus de détachement croissant entre population et politique
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