Patrick Artus Chef économiste, membre du comité exécutif de Natixis [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F07%2FRevue-111-Confrontations-Europe-p30.pdf||target:%20_blank »] La Chine et les grands pays émergents (Brésil, Afrique du Sud, Turquie…) subissent un fort et, semble-t-il, durable ralentissement de leur croissance. Les conséquences négatives sur la zone euro de telles crises sont-elles le fait de mécanismes de l’économie réelle ou liées à l’irrationalité des marchés financiers ? Le fort ralentissement de la croissance en Chine, dans les autres pays émergents et dans les pays exportateurs de matières premières, affecte la zone euro par de multiples canaux : le commerce extérieur, la production des entreprises européennes dans ces pays, la baisse des prix des matières premières mais aussi l’augmentation de l’incertitude qui génère une forte volatilité sur les marchés financiers. Les difficultés économiques de la Chine, des autres pays émergents et des pays exportateurs de matières premières peuvent, selon certains
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