Elizabeth COLLETT Directrice du Migration Policy Institute Europe (Bruxelles) [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F07%2Frevue-114-collett-p-13.pdf||target:%20_blank »] L’accord UE-Turquie sur la question des réfugiés apparaît à court terme comme un succès. Mais il est loin d’apporter une solution globale satisfaisante à l’ensemble des défis. Trois mois après l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie visant à gérer les afflux sans précédent de demandeurs d’asile et de migrants qui traversent la mer Égée, l’initiative apparaît clairement comme un succès. L’immigration a chuté de façon radicale : alors que l’on dénombrait 2 000 arrivées par jour sur les îles grecques un mois avant l’application de l’accord, et plus de 10 000 au plus fort de la crise, on n’en compte plus que 50 en moyenne. Les dirigeants européens ont annoncé que leur plan était une réussite incontestable et que la crise européenne était terminée. Si le nombre d’arrivées est le seul
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