Marcel Grignard Président de Confrontations Europe En promettant en 2014 de réaliser une « union de l’énergie», l’équipe des commissaires emmenée par le président Juncker se fixait une ambition très haute. Cinq ans plus tard, certains résultats traduisent incontestablement une avancée, d’une part avec l’adoption de règles communes rapprochant les législations nationales et d’autre part avec des aides à l’investissement ayant permis de densifier les réseaux transfrontaliers. Mais cette volonté de resserrement a mis aussi en lumière les lacunes du cadre communautaire, qui ne prévoit pas de politique industrielle permettant à l’UE de tirer pleinement parti de l’effort qu’elle consent pour sa transition énergétique et qui relègue aux États le soin de gérer les conséquences sociales des mutations en cours. Surtout, la confiance absolue dans les vertus de la concurrence aboutit à une compétition entre États qui freine l’émergence d’une véritable intégration énergétique. Souhaitons que les commissaires entrant en fonction
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