Michel CRUCIANI Conseiller Énergie-Climat à Confrontations Europe, chargé de mission à l’Université Paris-Dauphine [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F06%2FConfrontations-Europe-n%25C2%25B0-118-PDF-BD-P26.pdf||target:%20_blank| »] De nombreuses voix plaident pour imposer un prix pertinent au CO2 rejeté dans l’atmosphère. Cette proposition sera-t-elle entendue dans l’Union européenne, malgré des intérêts nationaux fort divergents ? Sur le front du climat, les nouvelles sont mauvaises. L’élévation des températures moyennes s’accélère à la surface du globe, avec son cortège de dérèglements météorologiques et de désastres humanitaires. Pour faciliter la mise en œuvre de l’accord de Paris, modeste digue contre ce phénomène, deux économistes de stature mondiale, Nicholas Stern et Joseph Stiglitz, estiment indispensable de donner un prix aux rejets de CO2, principale cause du changement climatique. L’Union européenne conserve l’ambition de rester exemplaire dans la préservation du climat. Cependant, les États composant l’UE ont refusé d’unifier le régime des taxes sur le CO2 que divers pays
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