Par Didier Migaud, Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique – LA REVUE #136. L’épisode du « Qatargate», qui a récemment mis en cause plusieurs membres du Parlement européen, révèle le caractère transnational des phénomènes corruptifs, mais aussi les liens entre risques d’ingérence étrangère, influence sur les politiques publiques et besoin de transparence. Dans une majorité d’États membres, des structures de contrôle de l’intégrité publique sont en place, à l’instar de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en France. Ces autorités entretiennent des liens avec les institutions européennes. Comment aller plus loin pour améliorer la culture de l’intégrité publique dans l’Union européenne? Une politique de transparence de la vie publique nécéssaire pour lutter contre la corruption et l’affaiblissement de la démocratie La transparence est aujourd’hui une exigence démocratique forte, au niveau national comme au niveau européen. Elle constitue un véritable moyen
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