Télécharger l’article Par Armand Gosu, analyste et spécialiste roumain de l’histoire diplomatique de l’Empire russe et de l’Union soviétique Longtemps reléguée aux confins des anomalies de l’histoire (depuis que cette région située entre les frontières de la République de Moldavie a déclarée sa sécession, en 1992, à la suite du conflit post-soviétique généré par la déclaration de l’indépendance de la Moldavie, un an auparavant), la Transnistrie refait surface dans l’actualité chaude. D’un côté à cause de sa proximité avec le conflit russo-ukrainien, le lopin de terre d’à peine 4 000 kilomètres carrés, ayant Tiraspol comme capitale, se trouvant entre l’Ukraine et la Moldavie, mais aussi parce que depuis le 1er janvier 2025, la région et ses 370 000 habitants sont privés de l’approvisionnement de gaz russe. Sous influence russe et avec présence russe, Tiraspol recevait du gaz depuis Moscou, gratuit. Les habitants sont privés du coup aussi de chauffage, les
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