Titrisation, potion magique ou philtre maléfique ?

Marie-France BAUD Directrice du bureau de Bruxelles, Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FRevue-112-Titrisation-potion-magique-ou-philtre-malefique-MFB.pdf||target:%20_blank »] A la demande du Conseil Ecofin, la Commission européenne s’efforce, avec prudence, de donner un nouvel élan à la titrisation comme canal additionnel de financement de l’économie. Les débats débutent au Parlement européen. Le scandale des subprimes aux États-Unis ne doit pas nous conduire à condamner ce mécanisme, mais à veiller aux conditions à mettre en place pour concilier la stabilité avec les besoins massifs d’investissement en Europe. La titrisation est une technique qui poursuit un double objectif : permettre aux entreprises en croissance où qu’elles soient d’investir en élargissant l’offre de financement fournie aux trois-quarts par les banques en Europe ; permettre aux banques, alors que les nouvelles règles de solvabilité bancaire (Bâle III, CRD IV) risquent de restreindre leurs possibilités de financement de l’économie, de libérer leur bilan et

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