Opinion | Et si la présidence française donnait un nouveau souffle à la démocratie européenne ?

Dans six mois jour pour jour, la France exercera, pour un semestre, la présidence du Conseil de l’Union européenne, en pleine campagne pour l’élection présidentielle. Dans cette période de forte intensité politique, Paris disposera d’un outil clé pour renforcer la démocratie européenne : la conférence sur l’avenir de l’Europe, analyse Michel Derdevet, président du think tank Confrontations Europe.

Dans une Europe marquée par la défiance croissante des citoyens à l’égard des institutions représentatives, comme les élections régionales et départementales françaises l’ont à nouveau montré, l’Union européenne (UE) a donné le 9 mai dernier à Strasbourg, le coup d’envoi de la conférence sur l’avenir de l’Europe.

Cette grande consultation européenne a pour objectif « d’envisager, à partir de propositions citoyennes, tous les changements nécessaires à notre projet politique, sans tabou, pas même la révision des traités ».

L’initiative transnationale intervient à un moment décisif pour s’interroger sur le futur de l’intégration européenne, après une décennie marquée par la mise en œuvre du traité de Lisbonne, deux crises d’ampleur mondiale et l’émergence de nouveaux défis politiques : les transitions environnementale et numérique, la sécurité, les migrations, la construction d’une Europe de la santé…

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