Stefan Seidendorf, Directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg et Administrateur de Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2022%2F06%2FPages-de-134-32.pdf||target:%20_blank| »] Depuis le début de la construction européenne, se pose la question du « sentiment d’appartenance » des citoyens à l’aventure. Aujourd’hui, nous savons que la poursuite de ce processus d’intégration nécessite, plus que jamais, un sentiment de soutien, de loyauté et peut-être d’appartenance de la part des citoyens, censés accepter les décisions prises ensemble, au niveau européen. Nous connaissons également un certain nombre d’éléments empiriques qui nous permettent de mieux cerner ce phénomène. Tout d’abord, l’idée d’une « identité exclusive » (nationale, régionale…) ne tient pas. Un individu a son identité personnelle, composée d’un mélange de plusieurs éléments, de l’éducation et de la socialisation, ainsi que des expériences individuelles. Ces éléments se manifestent de manière relationnelle : si un supporteur d’une équipe de foot me parle de
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