Michel Derdevet et Bruno Bousquié
Il convient de se préparer à vivre dans des sociétés moins abondantes en énergie, capables de s’adapter et de répondre à des bouleversements économiques, sociaux et environnementaux majeurs, et jouant de toute la palette des énergies décarbonées pour ralentir les émissions de CO2
« Il convient de se préparer à vivre dans des sociétés moins abondantes en énergie, capables de s’adapter et de répondre à des bouleversements économiques, sociaux et environnementaux majeurs, et jouant de toute la palette des énergies décarbonées pour ralentir les émissions de CO2 »
Michel Derdevet est senior advisor d’EY-Parthenon et président du think tank Confrontations Europe. © Jean-Luc Petit
La crise sanitaire, apparue voici presque un an, a profondément bousculé le secteur énergétique mondial. L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande en énergie aura a minima chuté de 5 % en 2020, entraînant un recul majeur des investissements dans le secteur, de l’ordre de 18 %.
Les énergies les plus touchées sont à l’évidence le gaz naturel et le pétrole, le gel des transports sur la planète réduisant la demande de cette dernière ressource de 7 % (*) et générant de facto des pertes immédiates dans ce secteur estimées à plus de 50 milliards de dollars.
Mais, au-delà, c’est tout le secteur énergétique qui est fragilisé. Le choc majeur que nous vivons, inédit depuis la Seconde Guerre mondiale, amène donc à revoir d’urgence l’ensemble des plans et stratégies énergétiques, face à une transition qui ne pourra pas — comme les précédentes — s’inscrire dans le temps long, mais doit être pensée et mise en œuvre rapidement.
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