Siehe die deutsche Version unten. Par Stefan Seidendorf, Directeur par intérim de l’Institut franco-allemand (dfi) Depuis les années 1950, les relations entre l’Allemagne et la France sont le moteur du projet européen. La Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), créée en 1950, symbolisait la capacité à surmonter la guerre et la rivalité entre les deux pays. La « réconciliation » franco-allemande devenait la principale justification du projet européen. Mais est-ce encore vrai en 2025, dans un contexte géopolitique complètement différent, avec 27 États membres, confrontés à un conflit armé dans le voisinage immédiat de l’Union, à un moment où l’Europe n’est plus le centre économique, politique et intellectuel du monde ? Puissance commune, mais un potentiel de conflit persistant Le rôle particulier de la France et de l’Allemagne résulte de deux arguments complémentaires. D’une part, ces deux pays sont les plus grands États de l’UE — sur le plan économique, démographique, diplomatique
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