Quelles relations franco-allemandes pour quelle Europe demain ?

En amont des célébrations du 60e anniversaire du Traité de l’Elysée, l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg (DFI), Confrontations Europe et la Maison de l’Europe de Paris ont organisé le jeudi 12 janvier dernier, une conférence intitulée : Quelles relations franco-allemandes pour quelle Europe demain ?

Etaient réunis à cette occasion, une série d’acteurs de premier plan du dialogue franco-allemand, dont notamment Sylvie Goulard, Présidente du DFI, Elisabeth Guigou, Présidente d’Europartenaires et Michel Derdevet, Président de Confrontations Europe et de la Maison de l’Europe de Paris. Mais également, Corina Călugăru, Ambassadrice de Moldavie en France, André Loesekrug-Pietri, President et Directeur Scientifique de la Joint European Disruptive Initiative (JEDI) ; Stefano Montefiori correspondant à Paris du Corriere della Sera ; Isabelle Ory, correspondante de la RTS et de l’Express à Bruxelles ; Róża Thun, Députée européenne (RenewEurope, Polska2050) et  Jakob von Weizsäcker, Ministre des finances et des sciences du Land de Sarre.

Cette soirée de haut niveau s’est articulée en deux temps :

  • La première table ronde a été l’occasion de s’interroger sur l’influence de la coopération bilatérale entre les deux premières économies d’Europe sur le processus d’intégration européenne. Comment le couple franco-allemand a-t-il contribué à façonner l’Union européenne pendant soixante ans ? Et surtout, quelle est l’importance de cet héritage pour les défis que l’Europe et l’UE rencontreront à l’avenir : L’Europe de la défense, la compétitivité industrielle de l’Union, la politique énergétique européenne…

« Face aux nombreux défis qu’elle doit affronter, il est temps pour l’Union européenne de retrouver une forme d’audace politique afin de ne pas laisser le champ libre aux eurosceptiques. » Jakob von Weizsäcker, Ministre des finances et des sciences du Land de Sarre

  • La seconde table ronde était dédiée au regard des partenaires et amis sur le « couple », notamment du point de vue d’un pays candidat, des autres Etats-membres et des institutions européennes (Commission et Parlement européen). Les participants ont pu apporter une série d’éléments en interrogeant la capacité du moteur franco-allemand à affronter les grands défis géopolitiques (sécurité et défense, intégration des marchés) et stratégiques (énergie, changement climatique…) à l’horizon 2050 ?

« Au-delà des projets, la légitimité européenne se construira sur la concertation de l’ensemble des Etats membres et sur la proposition d’une vision pour l’Europe. » Róża Thun, Députée européenne (RenewEurope, Polska2050)

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