Olivier FREGET Avocat spécialiste du droit de la concurrence, vice-président de Confrontations Europe [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FRevue-113-modeles-sociaux-Freget-P30.pdf||target:%20_blank »] C’est une évidence que de constater que le projet porté par l’Union européenne n’est pas pleinement approuvé par tous les Européens. En France du moins, l’une des raisons de cette désaffection peut être trouvée dans l’incompréhension foncière du principe de concurrence libre et non faussée, sur lequel repose, en effet, la construction de l’Union. Car, contrairement à la pensée commune, la concurrence n’est pas un état de nature, « in civilisé » dont il conviendrait de s’arracher pour accéder à une forme plus rationnelle, plus humaine d’organisation des rapports sociaux. La concurrence est l’autre nom de « l’égalité des modernes » chère à Benjamin Constant. Elle est la condition d’une « société ouverte » dans laquelle les positions ne sont jamais définitivement acquises. Les élites y sont en perpétuel renouvellement, et sélectionnées en
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