Par François Kalfon, Député européen (S&D) et Membre de la Commission TRAN Le rapport rendu, en 2024, par l’ancien Président du Conseil italien et gouverneur de la BCE Mario Draghi sur la compétitivité et l’avenir de l’Union européenne a relevé de grandes lacunes dans le secteur des transports, d’abord liées à l’insuffisance des investissements dans les infrastructures. Un frein majeur pour l’efficacité économique et la transition écologique de l’Union.À ces deux enjeux, dont nous pensions qu’ils constitueraient le fil conducteur du mandat européen commencé en juin 2024, est venue s’ajouter l’impérieuse nécessité de préparer l’Europe à un conflit de grande envergure, dans lequel le soutien américain n’est plus une donnée acquise.Les recommandations du rapport Draghi s’appuyaient sur deux jambes : une simplification du droit, au service d’une lisibilité et d’une efficacité plus grande des réglementations européenne, nationale et locale ; et des investissements à hauteur de 800 milliards d’euros par
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