Pierre VELTZ PDG de l’établissement public Paris-Saclay de 2010 à 2015 [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FRevue-113-Paris-Saclay-Veltz-P28.pdf||target:%20_blank »] Le défi de Paris-Saclay est de devenir un véritable « hub » de l’économie mondialisée de la connaissance en mettant en contact étudiants, chercheurs et industriels. Le modèle d’innovation dominant en France depuis un demi-siècle est celui du « colbertisme high tech » : rôle central des grandes entreprises proches de l’État, des grands projets comme le nucléaire, le spatial et l’aéronautique ou le ferroviaire. Ce modèle a connu de beaux succès, mais a toujours patiné dans des domaines comme l’informatique ou les biotechnologies. La formation supérieure, de son côté, est restée largement déconnectée de l’innovation industrielle. Les grandes écoles fournissent des cadres de qualité reconnue, mais, obsédées par la sélection, elles ont toujours peu participé aux grands défis industriels et sociétaux, en raison de leur taille sous-critique en recherche. Les universités ont maintenu un excellent niveau en recherche fondamentale, en lien avec le CNRS notamment.
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