Auteur : Michaël Neuman directeur d’études au Centre de Réflexion sur l’Action et les Savoirs Humanitaires (Crash) de Médecins sans Frontières Les bateaux des ONG menant des missions de sauvetage en mer Méditerranée sont confrontés à des situations chaotiques en raison de fortes tensions entre États membres. L’enjeu des débarquements en « ports sûrs » doit-il être uniquement entre les mains des États membres ?, s’interroge Michaël Neuman, directeur d’études au Centre de réflexion de Médecins Sans Frontières (MSF-Crash). Michaël Neuman, Médecins sans Frontières Début octobre, l’Ocean Viking, le nouveau navire exploité conjointement par Médecins sans Frontières-Hollande et SOS-Méditerranée, a quitté Marseille pour sa troisième rotation, et a été rejoint dans ses missions de sauvetage de migrants en Méditerranée par l’Open Arms, navire affrété par l’ONG Sea Watch. Plusieurs semaines plus tôt, l’Open Arms, au terme d’une errance de vingt jours, avait été autorisé à débarquer dans des conditions de tension extrême
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