Edouard SIMON Directeur du bureau de Bruxelles, Confrontations Europe Le 20 juin dernier, le Conseil européen échouait à s’entendre sur le nom de leur candidat à la présidence de la Commission. Seule avancée, semblait-il alors, le rejet du système des Spitzenkandidatenet donc de la candidature de Manfred Weber, candidat allemand du Parti Populaire Européen, premier groupe politique en nombre d’élus au Parlement européen. Pourtant, depuis le début de la semaine, les trois principaux partis politiques européens (le PPE, les Socialistes et Démocrates et les libéraux de Renew Europe) réaffirment leur soutien à la fois à ce système de désignation du prochain président de la Commission, mais également, chacun, à leur Spitzenkandidat, leur candidat tête de file. Quel paradoxe alors même que les groupes socialiste et libéral ont précipité la chute de ce système le 20 juin dernier, en signifiant à Manfred Weber leur refus de le soutenir! COMMENT EXPLIQUER CE PARADOXE ? ET, QUE SIGNIFIE
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