L’UE ET LES BALKANS – Les effets de l’obsession du contrôle des frontières dans les relations entre l’UE et les Balkans

Par Virginie Guiraudon, Directrice de recherches CNRS au Centre d’études européennes et comparées de Sciences Po Paris – LA REVUE #137 Depuis 2015 notamment, la question de la gestion des frontières est une priorité des institutions de l’Union européenne dans leurs rapports avec les États des Balkans occidentaux régis par un accord destabilisation et d’association qui fixe le cadre général des relations avec l’UE de l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et le Kosovo. C’est en haut de l’agenda politique lors de sommets comme celui de Tirana, en décembre 2022, qui se centre sur la politique des visas. Cet enjeu est aussi au cœur des plans d’action de la Commission avec 201,7 millions d’euros alloués en 2021 et en 2022 pour gérer les migrations et les frontières auxquels s’ajoutent 30 millions en 2023 pour le programme EMPACT afin de lutter contre le trafic de migrants.

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