L’Europe seule face à ses menaces

Dominique MOÏSI Politologue, conseiller spécial à l’Ifri (Institut français des relations internationales) [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »blue » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F07%2FRevue-113-Europe-seule-face-a-ses-menaces-Moisi-P13-14.pdf||target:%20_blank »] Face au risque terroriste, l’Europe ne peut plus refuser de reconnaître qu’il lui faut agir : protéger ses frontières extérieures, ses citoyens et défendre ses valeurs. Ne doit-elle pas, pour y parvenir, choisir de devenir une « puissance dure » à même de résister aux trois menaces qui sont à ses portes : le djihadisme, le poutinisme et le populisme ? Après Paris, Bruxelles. La cible des terroristes n’est pas le monde francophone européen comme l’avancent, avec une certaine mauvaise foi, certains analystes d’origine, pour la plupart anglophones. C’est l’Europe dans son ensemble, l’Europe dans son essence, comme projet de réconciliation aboutie entre ses membres, à travers ses valeurs, son style de vie et ses pratiques démocratiques, alors même que Chiites et Sunnites se déchirent au sein du

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