Auteur : Hana Mravco chercheur en charge du programme Société civile à Via Iuris (Slovaquie), une organisation offrant aide juridique aux citoyens sur des questions de justice et d’environnement [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »default » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2019%2F09%2FConfrontations-Europe-La-Revue-n%C2%B0126-P23.pdf||target:%20_blank| »] La Slovaquie a été marquée, depuis 2016, par d’importantes manifestations (de professeurs, d’étudiants) depuis 2016 mais l’assassinat, en février 2018, du journaliste d’investigation Ján Kuciak et de sa fiancée ont déclenché une vague de protestation sans précédent et contraint le Premier ministre à démissionner. En février 2018, la société civile slovaque a connu un réveil brutal. Elle a pu mesurer dans les faits la faiblesse de son système démocratique. Depuis des années, la Slovaquie souffrait d’un état de droit défaillant, d’une corruption endémique et d’une défiance généralisée envers les institutions étatiques. Les Slovaques étaient pourtant persuadés que leur liberté d’expression était intouchable, quand bien même les journalistes étaient systématiquement attaqués, traités
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