Frank BAASNER Directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg (DFI) [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F10%2FConfrontations-Europe-n%C2%B0-119-PDF-BD-P08.pdf||target:%20_blank| »] L’entrée au Bundestag d’un parti d’extrême droite, dont quelques dirigeants, proches des milieux néo-nazis, ont tenu des propos franchement racistes, a suscité de très vives réactions partout en Europe. En effet, la montée de ce parti depuis l’arrivée massive de réfugiés en 2015 peut inquiéter. Même si 60 % des électeurs de l’AfD (Alternative für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne) disent ne pas avoir voté pour ce parti mais avant tout contre tous les autres, il est choquant d’entendre des opinions agressivement nationalistes, des slogans de haine et de rage. Faut-il craindre une instabilité politique en Allemagne ? Rappelons qu’une des vertus du système démocratique allemand a toujours été justement sa grande stabilité institutionnelle. Pendant des décennies, la RFA n’a connu que deux grands partis, les Chrétiens-Démocrates (CDU) et les Sociaux-Démocrates (SPD) ainsi
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