Anton BRENDER, Florence PISANI et Emile GAGNA
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« La crise de la finance globalisée a été lourde de conséquences pour les États des pays développés. Afin d’éviter un effondrement de l’activité, ils ont accepté, à la fin des années 2000, de laisser leurs déficits budgétaires se creuser. Ce faisant, ils ont aussi jeté les germes d’une autre crise, celle des dettes souveraines. Avec un endettement souvent important et des perspectives de croissance à long terme faibles, ces États doivent à présent enrayer la hausse du poids de leur dette s’ils ne veulent pas que leur solvabilité soit mise en doute. Mais ils ne peuvent le faire rapidement sans freiner dangereusement l’activité. Face à ce dilemme, le Japon et les États-Unis ont choisi de privilégier le retour à la croissance, les États de la zone euro le retour à l’équilibre budgétaire. Quels sont les risques pris par chacun, mais aussi ses marges de manœuvre ? À ces interrogations s’en ajoute une autre : les dettes de ces États jouent un rôle central dans le système monétaire et financier international. Si, demain, elles perdent leur statut d’« actif sans risque », comment le fonctionnement de ce système sera-t-il affecté ? La crise des dettes souveraines n’a pas fini de faire parler d’elle… »