En Allemagne, soulagement, méfiance et espoir

Martin KOOPMANN Directeur de la Fondation Genshagen [vc_btn title= »Télécharger l’article » style= »outline » color= »primary » align= »right » i_icon_fontawesome= »fa fa-file-pdf-o » add_icon= »true » link= »url:http%3A%2F%2Fconfrontations.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F06%2FConfrontations-Europe-n%C2%B0-118-PDF-BD-P05.pdf||target:%20_blank| »] La France a voté, et la réaction allemande est multiple : elle exprime autant un soulagement, une certaine méfiance et un grand espoir. Soulagement, parce que la perspective d’une victoire du Front national semblait plus réelle que jamais. Le scénario de se retrouver dans une Union européenne délaissée par le Royaume-Uni, combattue par une France lepéniste et exposée à un avenir plus qu’incertain a marqué les débats outre-Rhin tout au long des élections en France. Soulagement aussi, parce que les grandes orientations du programme du nouveau président reflètent une approche cohérente à l’opposé des positions radicales des partis de l’extrême droite et de l’extrême gauche françaises. Le rejet fondamental du principe de l’économie sociale de marché et d’une économie ouverte est pratiquement inconnu en Allemagne. En revanche, les Allemands se retrouvent sans difficulté

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